Sir Arthur Benton
Tome 2 "Wansee 1942"
Résumé : Juin 1940 – Au cinéma, les actualités Pathé projettent des images et commentaires étonnés : le IIIe Reich est vainqueur de la drôle de guerre. L’Allemagne revancharde du diktat versaillais humilie la France… Au secret, l’agent allié Marchand poursuit l’interrogatoire du traître anglais Benton, dans l’espoir d’en tirer quelques précieux aveux : l’incident de Mechelen-sur-Meuse le 10 janvier 40, la revanche de Verdun, la stratégie militaire allemande appelée Blitzkrieg, l’erreur du général Gamelin, chef de l’Etat-major français, resté au plan Schlieffen et à la ligne Maginot… Tout cela est connu ! Il faut des noms, les identités des agents doubles. Pour incompétence, les généraux français mériteraient d’être fusillés mais l’idée d’envoyer Hess négocier une paix séparée avec l’Angleterre afin de concentrer toutes les forces allemandes à l’Est en vue de Barbarossa, fut une erreur. Churchill préféra jouer la carte de Staline. Encore une erreur qui ne faisait que retarder l’échéance, car bientôt, les russes seraient nos ennemis. Qu’importe, cela n’excusera jamais les crimes nazis, la Solution finale décidée à Wannsee en janvier 42…
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Tome 3 "l'assaut final"
Résumé : Janvier 1945, l’armée rouge entre dans Varsovie puis libère Auschwitz révélant l’horreur des camps. Février 45, à la conférence de Yalta, les futurs vainqueurs et alliés, bientôt ennemis, se partagent une Europe très affaiblie. La guerre touche à sa fin et l’assaut final contre Berlin est lancé. Le Britannique Sir Arthur Benton dort lui en prison, finalement rattrapé par son activisme dévoué au nazisme. Le Français Marchand lui a mis le grappin dessus et s’apprête à l’extrader d’Allemagne en Belgique selon le souhait du gouvernement de sa majesté. L’officier n’a guère le choix et doit obtempérer, redoutant une ultime entourloupe. Cependant, Benton n’est plus aujourd’hui, et depuis quelques temps, une priorité. Sera-t-il jugé ? Paiera-t-il pour ses crimes ? Marchand semble le seul à y tenir. L’espion a tué trop de ses amis, quand d’autres rejoignent maintenant le camp de Staline, l’adversaire de demain. France, Royaume-Uni, Etats-Unis, Union soviétique, tous ne se préoccupent plus que de sauver les meubles et récupérer les sommités dignes d’intérêt du régime vaincu. Les rats quittent le navire quand Berlin fanatisé s’entête pour la gloire d’un homme et d’un Reich condamnés. Quand une explosion survient à la roue avant gauche de la voiture…
Cycle II, tome 1 "l'organisation"
Résumé : Quand Staline meurt au début de mars 1953, c’est près d’un million de personnes qui le pleurent et viennent lui rendre un dernier hommage. En coulisse, la question de sa succession est sur toutes les lèvres. Règlements de compte, exécution, vrais et faux suicides maquillés vont bon train alors que le défilé des personnalités se poursuit devant la dépouille du « Petit Père des peuples » (…). A l’été 1945, à Paris, le colonel Marchand reprenait du service. Non que l’homme se soit retiré la victoire acquise, mais le général De Gaulle le demande à présent à Londres. Un avion spécialement affrété l’attend au Bourget. La France et l’Europe ont de nouveau besoin de ses « services » (secrets) ! A Londres, Marchand retrouve deux connaissances du milieu, Brigitte et Henrich. Le premier ministre Winston Churchill leur expose la situation. Devant la menace d’une main mise soviétique sur le continent, les alliés français, anglais et américains ont décidé de la constitution d’une cellule spéciale de renseignements. Sa mission est simple : prévenir et combattre partout où il se présente le « danger rouge », comme en Grèce par exemple où les communistes ont pris les armes. Son commandement sera assuré par le général… Benton ! Une vielle connaissance aussi, alors dans l’autre camp. Ennemi hier, « ami » aujourd’hui…
Cycle II, tome 2 "le coup de Prague"
Résumé : Hiver 1947. Les Alliés occupent l’Europe libérée. Les vainqueurs américains et russes dessinent progressivement leurs zones d’influence. Dans les pays de l’Est, l’armée rouge est présente. La situation est critique en Tchécoslovaquie, Yougoslavie, Finlande, Allemagne, etc. Les gouvernements « démocratiques » - comprenez « pluralistes » - mis en place, sont menacés. En charge de la lutte contre la lèpre communiste pour le compte des Occidentaux, le général Sir Arthur Benton donne ses instructions. Le colonel Marchand le seconde. L’espion n’hésite pas à s’appuyer sur l’ex-réseau de l’Abwehr, nourrissant une haine viscérale contre l’ennemi désigné. Au tout début de l’année 1948, Moscou précise ses vues. Staline choisit la Tchécoslovaquie. Il ne croit pas que les « capitalistes américains » risqueront une guerre pour ce territoire négligeable. Aux élections de 1946, le PC tchécoslovaque arriva premier sans atteindre la majorité. En conséquence, un tiers des portefeuilles du gouvernement issu des urnes est entre leurs mains. Rapidement, la tension entre les ministres communistes – sous l’influence directe de Moscou – et leurs collègues devient palpable. L’opposition culmine sur l’attitude à adopter au regard de l’aide américaine, offerte dans le cadre du plan Marshall. Le pays est au bord de la guerre civile. En février, la démission collective des ministres non communistes (en protestation de la politique menée) se révélera une lourde erreur. Marchand, présent sur place, en est témoin. Les comités d’action mis en place par les Soviétiques ont désormais champ libre…