Résistances t1 : "L'appel"
Résumé : Le 14 juin 1940, les allemands sont rentrés dans Paris et occupent la capitale : le drapeau nazi flotte désormais au dessus de l’arc de triomphe. Dans ce contexte de guerre, une jeune femme, Sonia, s’est levée de bon matin pour fuir vers l’ouest, comme des milliers d’autres parisiens. Un jeune homme, Louis, se propose spontanément de l’emmener en voiture. Elle accepte, à condition qu’il embarque avec eux… son fiancé, André. Louis accepte. Mais il n’est pas du genre à avoir des scrupules : la voiture, il la vole ! Les voilà tous trois partis en direction des côtes d’Armor. Durant 4 jours, tout en louvoyant entre les patrouilles et en s’affranchissant des contraintes logistiques (nourriture et carburant), ils font plus ample connaissance. Louis est un lâche, André un planqué et Sonia une communiste. A l’arrivée, ils apprennent l’arrivée au pouvoir de Pétain et la signature de l’armistice… des informations bien déprimantes, en somme. Parti seul en quête de nourriture, André entend l’appel de De Gaulle sur la radio d’un troquet. Ce discours là lui parle : c’est décidé, il ira en Angleterre, rejoindre la France Libre. Il en parle à Sonia, qui elle refuse d’abandonner les camarades de sa cellule. Louis, lui, décide de poursuivre jusqu’à Bordeaux (pour le pinard !). Tous trois se séparent donc…
Plumail/Derrien
Le Lombard, juin 2010.
Tome 2 : "Le vent mauvais"
Résumé : Le lendemain de l’appel du 18 juin 1940, à l’aube, André embarque sur un petit voilier de pêcheur, pour rejoindre De Gaule à Londres. Il a été particulièrement convaincu par son discours radiophonique et par la nécessite de résister à l’envahisseur nazi. Avec quelques dizaines s’autres jeunes français expatriés, il sera formé et entrainé, pour finalement revenir agir sur le territoire français, deux mois plus tard. A Paris, il retrouve alors sa fiancée, Sonia, une juive communiste… qui venait juste de succomber, pour une nuit, aux charmes de son ami Louis. André sent que Sonia lui cache des choses et il la suit en cachette. Quelle surprise lorsqu’il découvre qu’elle collabore pour la kommandantur de la Capitale ! Il faut dire qu’on ne lui a guère laissé le choix… et qu’elle espère en tirer profit pour son réseau communiste. Le soir venu, André la quitte dans une ambiance pesante de reproches, pour rejoindre, en train, un contact à Vichy. Quelques jours plus tard, il est de nouveau à Paris, chez Sonia. Par hasard, ils croisent Louis sur le trottoir, qui s’occupe quant à lui de marché noir. Il les invite à dîner, un soir. Sonia est mal à l’aise. Elle sera encore plus déstabilisée lorsqu’en arrivant chez lui, André et elle seront accueillis sur le pas-de-porte par la pétillante Mathilde, petite amie de Louis…